mercredi 13 mars 2013

Welcome...

Nous y voilà! Après le Niger en 2012, Suivez Le Guide reprend la route à la découverte d'un nouveau pays africain, le Sénégal. 

                                      


En compagnie de Mohamed Sakho, étudiant messin d'origine sénégalaise, nous allons nous plonger dans la ferveur de Dakar, avec son histoire, sa culture, sa musique, sa gastronomie et toutes les couleurs si spécifiques à l'Afrique!  De Dakar à Saint Louis, où la feuille de route nous a été faite par Richard Bohringer, nous rencontrons des gens exceptionnels, qu'ils soient séminaristes, artistes sculpteurs, engagés dans des associations, instituteurs, français installés depuis longtemps au Sénégal...
Nous découvrirons les actions d'associations humanitaires sur place ainsi que des projets développés par la communauté catholique. Pour sûr que nous rencontrerons des personnalités au destin surprenant.
L'île de Gorée, l'île de Ngor, Saint Louis, tout cela vous sera décrit et agrémenté de photos tous les jours, pour que vous viviez ce voyage comme si vous y étiez! Sans oublier de la vidéo, et les désormais classiques dans nos voyages, les diaporamas "un autre regard" pour voir tout ce que nous voyons!

A la fin de la première page, cliquez sur "messages plus anciens" pour découvrir la fin du voyage.

Population totale : 12.767.556
Densité : 65 habitants/km²
Population urbaine : 42,6%
Population des principales villes (banlieue inclue) : Dakar (2.625.000) ; Touba (530.000) ; Thiès (260.000) ; Kaolack (190.000) ; Mbour (180.000).
Origines ethniques : Wolofs (43%), Halpulaaren (24%), Sérères (15%), Dioulas (5%), Mandingues (4%)
Langue officielle : Français
Autres langues parlées : Le wolof pour la plupart de la population. Mais également le dioula, le poulaar, le malinké et le mandingue. Reste que le wolof est parlé et compris par la plupart des Sénégalais. Les dialectes sont nombreux (50 au moins dont 15 sont parlées par plus de 15 000 personnes). A noter qu'à l'instar de nombreuses ethnies essentiellement musulmanes, les Wolofs et les Mandingues utilisent les salutations arabes traditionnelles.
Langue(s) des affaires : Français et Wolof
Religion : Les religions au Sénégal sont essentiellement l'islam (94%), le christianisme (5%) et l'animisme (1%).
Taux d'alphabétisation : 39,3%

(source: planet-expert.com)



Jour 1 et 2



Nous avons rencontré Mohamed Sakho lors d’un stage à Radio Jerico Metz en 2009. Ravis de cette collaboration, l’idée a germé d’enregistrer dans son pays, dans sa ville, Dakar au Senégal, pour une nouvelle série de « Suivez le guide ».
4 ans plus tard, nous décollons à bord du vol AF 718, Paris –Dakar. Mohamed a quitté Metz pour Dakar 3 jours plus tôt afin de préparer notre arrivée,  caler les premiers rendez-vous et passer un peu de temps avec ses parents.  Avec 90 minutes de retard, après 5H30 de vol au cours duquel nous avons testé avec bonheur les nouveaux menus à supplément en classe éco (foie gras pain d’épice grillé-confit de canard champignons sautés pommes de terre persillées-palet au chocolat) nous retrouvons Mohamed et toute une délégation pour nous accueillir. Papiss, le cousin de Momo, et Frère Joseph  qui nous héberge à la communauté de Kër Monfort grâce à Yasmina de « Lorraine femme de cœur » à Metz dont nous reparlerons.


Le temps de déguster notre première Gazelle, bière locale, et nous prenons nos quartiers.

Réveil tranquille à 8H30, les avions survolant à basse altitude nos chambres sur la trajectoire de l’aéroport et quelques moustiques ayant envie de sang nouveau ont rythmé notre première nuit. Ce matin la température est douce, le ciel d’un bleu….tout bleu,  le quartier calme mais c’est dimanche et l’environnement résidentiel et peuplé d’ambassades. Messe au programme pour commencer la journée ! Nous souhaitons enregistrer la chorale afin d’illustrer les émissions avec Frère Joseph et les autres frères de St Gabriel à la communauté de Kër Montfort .


 Depuis hier soir nous avons fait la connaissance de frère Bernard, frère Ignace…tous charmants. Frère Joseph nous installe tout à coté du chœur au balcon de l’église St Joseph de la Médina. Quand les percussions traditionnelles croisent les cantiques et que la chorale chante juste et se donne, nos tympans sont ravis.


Après la messe nous retrouvons Mohamed et Papiss. Nous décidons d’attaquer les premières visites et rencontres…..étape au marché des artisans sur la corniche. Ils acceptent facilement de témoigner au micro de Jerico, déplorent le manque de visiteurs ou touristes surtout depuis la création d’une voie souterraine. Nous promettons de revenir faire quelques achats, peut-être au « Pays Basque » , cellule commerçante numéro 64, son propriétaire est incollable sur Biarritz-Anglet-Bayonne et les matchs de rugby.


Des artisans nous passons aux artistes, leur village est excentré. Nous visitons la galerie « Léopold Sédar Senghor » et rencontrons Séa qui peint aussi des assiettes à l’envers.


Les parents de « Momo » nous attendent pour le déjeuner. Nous roulons vers le quartier HLM. Pas de tour, de barre mais des petits immeubles qui furent résidentiels. Papa Cheikh Sakho Jimbira et maman nous attendent pour un bœuf au riz et oignons excellent.


 L’occasion d’évoquer le choix d'envoyer leurs 3 enfants étudier en France…sans bourse .. Les parents se félicitent de  l’invention de Skype et espèrent le retour prochain de leurs 2 garçons au pays.  Papa Cheikh est auteur-éditeur après avoir été enseignant et journaliste. Maman Sakho est enseignante. Nous prenons rendez vous prochainement pour un couscous maison  inch’allah.


Une petite marche ne saurait faire de mal après cela et nous faisons étape au zoo de Hann, ballade dominicale des familles dakaroises. Michel Louis, directeur du zoo d’Amnéville, apprécierait moyennement les conditions de vie des animaux.


Puis, ce sera un grand moment, Mohamed nous en avait parlé avant le départ, nous prenons la direction du stade où se déroulent les dimanches  des combats de lutte sénégalaise, très populaire qui concurrence le foot, avec des stades remplis et des stars qui ont les moyens financiers de cotoyer nos champions français en Suisse.


Rytmes et chants omniprésents, quelle ambiance ! Surprise … les champions s’aspergent, non pas d’eau, mais de savants mélanges  préparés par leurs marabouts. Nous devons libérer le passage au ministre qui préside la rencontre.


A propos de ministre, nous terminons ce dimanche à Dakar en dînant avec Maguerite Isabelle (Margot) conseillère en communication du ministre de la culture, Abdoul Aziz Mbaye, nous souhaitons le rencontrer ainsi que, mais on peut rêver, Youssou N'Dour, Ousmane Sow, artiste ayant exposé au château de Malbrouck à Manderen, France Gall et Peter Gabriel qui ont paraît-il une maison sur l'île de N'gor.


Voilà une première journée bien remplie…Merci Mohamed d’avoir préparé notre arrivée, demain à 10h nous visiterons une pouponnière et avons programmé la visite de l’île de Gorée. Peu de craintes météo, nous ne sommes pas en hivernage (la mousson d’été)…. et le ciel devrait être abonné au bleu durant tout notre séjour avec des températures très agréables mais pas tropicales.

Jour 3

C'est lundi, les bruits de la ville se font davantage entendre depuis nos chambres chez les frères. 8H30, c'est presque la grasse mat'...mais les combats nocturnes acharnés contre....les moustiques nous ont occupé une partie de la nuit.
Surprise en sortant sur le perron, ce lundi à Dakar les ciel est gris blanc, mais où est passé notre bleu du dimanche ? Et comme le vent ne faiblit pas depuis notre arrivée, Dakar étant une presqu'île, il fait un tantinet frisquet dans la capitale sénégalaise.


Nous avons rendez vous à la pouponnière. C'est Yasmina de "Lorraine femmes de coeur"qui nous a conseillé d'aller rendre visiste à Soeur Justina, elle est espagnole et dirige la pouponnière. 80 bébés sur 2 étages recueillis et accueillis ici. Ils ont été abandonnés (une minorité) ou leur maman est décédée et certains peuvent être adoptés. L'atmosphère est paisible, on perçoit beaucoup d'amour et de douceur. Nous croisons un papa adoptant qui fait connaissance avec son futur enfant. Après une année à la pouponnière, le retour est programmé dans les familles.


Notre deuxième visite nous conduit chez un artiste, l'art est l'un des thèmes du voyage au Sénégal, Solycissé nous reçoit dans son atelier à ciel ouvert. Il est l'un des artistes sénégalais les plus en vogue et exposera prochainement à Lyon. Nous prenons le temps de bavarder de son travail, de la considération pour les artistes au Sénégal, de sa passion pour la peinture et le design.


Nous pensions faire étape hier sur l'île de Gorée, ce sera pour aujourd'hui. 20 minutes de "chaloupe" qui est en fait un gros bateau et nous débarquons sur cette petite île de laquelle ont été expédiés 10 millions d'esclaves vers le nouveau monde. Jules sera notre guide. Parmi les mauvaises nouvelles, celle de la fermeture de la maison des esclaves car nous sommes lundi.


Nous nous balladons dans les rues calmes et étroites bordées de maisons XVIIIe aux façades très colorées.


Nous rencontrons un musicien vendeur de kess-kess, instrument "Orangina" à secouer, demandant une dextérité certaine.


Nous terminons notre journée au centre ville, dîner au Viking...très typique : croque poulet-frites mayo accompagnés de notre Gazelle préférée. 

Avant d'aller livrer nos corps aux moustiques z'affamés, nous prendrons le temps de préparer notre rencontre demain avec Ousmane Sow qui a exposé, souvenez vous les Lorrains, au chateau de Malbrouck.

Jour 4

Chouette nous avons retrouvé notre ciel bleu et une douceur plus sensible ce matin. Moustiques news : RAS, nous avons été épargnés cette nuit.


Notre premier rendez-vous est at home. Nous logeons à la maison des étudiants  de  Ker Montfort dans le quartier Mermoz, le site abrite également la maison provinciale des frères de St Gabriel   dont la mission est avant tout l'enseignement et l'éducation de la jeunesse. Les frères nous ont accueillis avec chaleur et générosité. Frère Joseph, "d'jo" en est l'économe provincial. Nous évoquons lors de notre interview sur un banc, à côté du poulailler, le fondateur, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort né au XVIIè siècle.


Aujourd'hui les frères de St Gabriel sont une cinquantaine au Sénégal, oeuvrent dans 7 établissements scolaires, 2 internats, encadrant environ 7000 jeunes.


Mohamed nous rejoint en fin de conversation, nous devons nous dépêcher, Ousmane Sow nous attend, il est l'un des sculpteurs les plus côtés au monde. La Moselle ne l'a pas oublié après l'exposition de ses oeuvres au chateau de Malbrouck à Manderen en 2004. Surprise en montant dans le taxi, le chauffeur porte un maillot grenat du FC Metz au nom de Sakho. Même nom de famille que notre ami Momo, Diafra Sakho dont notre taximan connaît le papa.


Pas facile à trouver, la maison de l'artiste, nous n'empruntons pas le boulevard Ousmane...Pas plus de GPS au Sénégal, ça se passe au téléphone pour nous mener jusqu'à la porte d'entrée. C'est une grande et belle bâtisse pour un grand et bel Ousmane !


 Nous évoquons son arrivée en France, ses études de kiné avec Boris Dolto, le mari de Françoise et papa du futur tirelipimpon sur le chiwawa, Carlos, son changement de carrière à 50 ans, son désir de sculpter les grands hommes pour lesquels il prépare un musée à Dakar. Mais aussi son expo consacrée à Little Big Horn sur le pont des arts à Paris.

(source: google)

Ousmane Saw est intarissable quand il parle de l'ex président Abdoulaye Wade et des détournements financiers sous l'ancien régime.


Un rendez vous s'est calé ce matin, nous y fonçons juste après avoir quitté Ousmane. Nous allons retrouver Fatou Ba, prof de français au CEM Abdoulaye Mathurin Diop qui a monté un projet de magazine avec ses élèves de 3ème et ceux du collège Paul Langevin de Hagondange.


Des mosellans arriveront dans une dizaine de jours et la délégation dakaroise sera en Lorraine en mai prochain. Ils entonnent pour nous les hymnes sénégalais et français. Pour ces jeunes, ce sera le premier voyage en France et en Afrique.




Nous commençons à avoir un peu faim....ca tombe bien ! Soly Cissé, l'artiste peintre avec lequel nous avons fait connaissance hier nous a invités à déjeuner....au menu, un grand classique de la cuisine sénégalaise : le thiébou dieune,  riz au poisson, dieune c'est poisson en wolof.


Quel régal ! Notre thiébou dieune était rouge, il peut être aussi blanc, sans tomate, ou à la viande, nous parlerons alors de thiébou yap. Servi sur un grand plat dans lequel chacun plonge sa cuillère mais nous pourrions aussi utiliser la main....droite.


Nous terminons cette passionnante journée à la plage des Almadies à une dizaine de kilomètres des frères.. Pas encore assez chaud pour se baigner en cette fin d'après midi sauf pour les plus courageux. Nous faisons la connaissance de Viviane, Madame Pélican qui voulait absolument occuper notre place sur la natte ou sympathiser....nous n'avons pas trop poussé l'investigation.


L'heure de la Gazelle est arrivée et nous l'avons sirotée face au coucher de soleil sur l'océan. Superbe. Demain nous prenons la route vers St Louis  à 270km au nord de Dakar.





Jour 5

Nous quittons Dakar pour la première fois depuis notre arrivée au Sénégal. Cap sur la grande ville du nord, Saint-Louis, la ville religieuse dit Richard Bohringer qui téléguide notre séjour louisien.


Lors d'une interview avant une représentation de "J'avais un beau ballon rouge" qu'il joue avec sa fille Romane,  Richard nous a donné au micro la feuille de route à Saint-Louis. Rencontrer absolument Jean-Jacques Bancal, qui avec Muriel, son épouse, possède "La Résidence" à quelques mètres du fameux hôtel de la Poste. C'est notre destination.


Mohamed et un taxi nous attendent devant chez les frères à 11 heures ce matin. 270 km, 4 heures 30 de trajet, pause déjeuner comprise et nous nous garons le long de la Résidence.
Changement de planning, Jean-Jacques Bancal avec qui nous espérions passer la journée demain suit une centaine de marathoniens durant 2 jours. Muriel son épouse, reprogramme nos rendez-vous en quelques minutes et chance pour nous, nous prendrons demain matin le bateau blanc qui navigue sur le fleuve Sénégal pour des croisières de 5 jours, nous naviguerons  les 30 derniers kilomètres en amont de Saint-Louis.


Et Jean-Jacques est disponible de suite, nous nous posons au bord du fleuve, le célèbre pont Faidherbe est en arrière plan, pour évoquer la ville, son histoire et celle de la famille Bancal, installée ici depuis le XVIIIè siècle. JJB est un sénégalais blanc. Nous évoquerons également bien sûr son ami Bohringer.


Autre rencontre programmée, celle avec Zehla et le groupe du centre social Georges Lacour de Metz La Patrotte, engagés volontaires sur un chantier pour la seconde fois. Après avoir rénové une école il s'agit cette fois d'un espace dédié à la prévention santé.

(source: Vincent Oudot)

Nous les retrouvons dans la villa où loge le groupe et tous vont participer à l'enregistrement livrant leurs impressions sénégalaises. Pour ces jeunes adultes des quartiers c'est la découverte du "tiers monde". Ils sont épanouis et ravis d'avoir participé à une opération de solidarité. Mohamed en connait la plupart, ils sont voisins de quartier. Spécial dédicace à Djamila (qui a "cartonné la peinture"),  Mickaël, Daka, Fouad et les autres. La nuit est tombée à la fin de l'enregistrement et l'électricité est en panne, c'est dans l'obscurité que nous nous quittons nous promettant de nous revoir à Metz.


Muriel et Jean-Jacques Bancal nous ont invité à dîner, c'est avec grand plaisir que nous nous sommes retrouvés à table avec un mauritanien cherchant à développer une liaison aérienne Las Palmas-St Louis, Eric, le belge, au parcours varié, de programmes télé européens aux clips de Youssou N'Dour en passant par un partenariat dans l'aventure du bateau blanc du fleuve Sénégal.


Nous nous régalons avec la soupe de poissons, les calamars grillés et du vin sud africain...avec modération....nous n'en avions pas dégusté depuis 4 jours.....


Muriel Bancal nous conduit demain matin  à l'écluse où nous devons embarquer à 8H30....alors dodo....il est minuit 15, les nuits louisiennes sont bien douces....

Jour 6

Une journée fleuve...


Prêts à partir ce matin à 8 heures avec Muriel Bancal, la patronne de la Résidence qui nous conduit vers le barrage de Diama, à 27 km de Saint-Louis, limite des eaux salées qu'il empêche de remonter en amont du fleuve Sénégal. C'est à l'écluse, que nous allons embarquer...sous le soleil exactement...à bord du Bou El Modgad, le grand "bateau blanc" que Richard Bohringer nous a recommandé de ne pas manquer. Nous glissant dans les pas de Richard, nous devons rencontrer 3 personnes, Jean-Jacques (cf  journée 5) Gatien, le sculpteur belge et Boubacar, ingénieur du son.


Muriel nous quitte devant ce beau sexagénaire, portant le nom du conseiller auprès des gouverneurs de l'administration coloniale au XIX siècle, construit en hollande pour les "messageries du Sénégal" , un bateau mythique pour tous les habitants de la région.


De 1950 à 1970, il assurait le transport des marchandises et des personnes sur le fleuve. C'est aujourd'hui un bateau de croisière. La cinquantaine de passagers embarque pour un voyage de 5 jours. Ansoumana, le guide, nous décrit les paysages qui changent au fil des jours, évoque la flore et la faune, François, l'un des passagers nous raconte sa croisière, les escales quotidiennes.


Après 2H30 de navigation tranquille, amarrage à Saint-Louis avec le désir pour nous de vivre le parcours complet. We'll be back !


Mohamed nous en parle depuis notre arrivée, nous allons déjeuner dans une dibiterie. Kezako ? Cela restait mystérieux pour nous... en fait, ce restaurant populaire sert de la viande de mouton ou de poulet cuite au barbecue.

Nous commandons sur le conseil de Mohamed un kilo de viande pour 3. Avec de la moutarde, bien qu'un peu gras, c'est goûteux !


Nous allons cet après-midi compléter notre feuille de route bohringienne. Momo, Roro et Titi prennent un taxi pour se rendre chez Gatien, l'ami belge de Richard,  qui sculpte dans la brousse. Premier coup de coeur pour la résidence de l'artiste, composée de plusieurs petites maisons avec terrasses sur le fleuve. C'est magique et paisible.


Gatien Dardenne, le "forgeron du monde", bronzé et sportif, accompagné de son chien Guido, nous parle de son aventure sénégalaise, de sa rencontre et de son amitié avec Richard Bohringer, de son travail de sculpteur sur fer. Après une série jazz, dont une  imposante sculpture de Ray Charles au piano, il travaille, avec son équipe, une série "Animaux" qui embarquera un jour prochain dans un contener pour l'Europe. http://www.gatiendardenne.com/


Nous sommes à Bango à 8 kilomètres de Saint-Louis, le voisin de Gatien est Boubacar Tall, notre 3ème  "cible" de la Bohringer's list. "Bouba" a été son ingénieur du son pendant 5 ans. Presque un fils pour Richard, qui a financé sa formation et l'a emmené en tournée avec lui dans toute la France. Puis Boubacar a souhaité rentrer au pays et transmettre son savoir. Il construit sur le bord du fleuve, à côté de sa maison,  un studio d'enregistrement, de télévision et produit de jeunes artistes.


Il aura été notre fil rouge du jour, nous avons réalisé tous les enregistrements, dans des conditions exceptionnelles  au bord et sur le fleuve Sénégal. Nous nous préparons à rentrer à Saint-Louis quand Gatien nous propose de prendre l'apéritif.



Saucisson, grissini au jambon cru, dés de comté et..Pouily-Fuissé...la nuit tombe pendant que Gatien débouche la seconde bouteille. Un verre de bourgogne sous le ciel étoilé, le fleuve Sénégal à nos pieds...Nuit magique ! What else...à demain...

(cliquez sur "messages plus anciens" pour avoir la suite et fin du voyage)